La différence

C'est quand on pense que jamais plus on ne se reverra
c'est cette absence si exigeante définitive
qui sépare cruellement
si compliquée  pénible , douloureuse 
blessure impossible à guérir

 si au moins une fois tu me lisais.
toute ma vie ,elle me revient ..
tu le sais bien....

I whill survive

 Je survivrai à ce chagrin fou infini ,
verrai l'autre face de la terre , dark side of the wear
m'éloignerai vivement t'abandonnerai à tout jamais 
le sublime vient de s'éclater comme la foudre
il  fallait sortir de cette trahison médiocre 
imméritée , continuer , construire une autre vie.
,

J'ai tout oublié

Quand tu m'as oublié
je ne sais plus , je ne reconnais plus ma vie,
parfois , je me fais peur
je vis dans un monde qui n'existe pas
 sans toi , je ne suis plus tout à fait moi

La,ou j'habite  c'est à deux pas d'ici
mais peut être est ce ailleurs ?
on m'a dit que c'est ici que se finiras ma vie
 je ne sais pas, peut être  ,que peut être ,
 avec toi j'avais un nom je l'ai égaré... 
mais je garde en moi les herbes  
d'un petit chemin oublié ou mimie faisait un bouquet .. c'est loin  très loin

Non je ne pourrais plus jamais 
effacer les images passées
pourtant elles étaient gravées
Aujourd'hui  un homme m'aide 
 construit un autre chemin sans toi .

Le temps qui coule

Comme un fleuve dans lequel on ne se baigne jamais deux fois..
l'eau que tu touches est la dernière,des vagues échouées  glissent sur la plage
ainsi passe le  temps présent... pas pour longtemps...
Celle qui m'occupait hier ,était celle de mon petit ruisseau.. 
 Je ressens encore le long de mon corp  les vagues Ibères qui m'enveloppaient hier ..
 le temps qui court , court disait Héraclite..c'est un chant fort inscrit encore 
par  d'autres chanteurs qui le suivent  tel  un long fil d'or

 Pour tous ,Il ne s'arrêtera  jamais ,
il souffle et court tout autour du monde , notre monde ...
si  l'horizon des océans n'est pas rectiligne ,
 il tourne en rond vu d'en haut , 
toutes les planètes dansent ensemble 
 en une  ronde cosmique infinie

Michel Serres mon ami mon maitre

Oui cet homme qui souriait en parlant 
est parti vers l'infini , parcourir encore le chemin 
des idées réfléchies des humains 
 j'entends son sourire parlant et le silence vivant de sa personne 
hors le respect que je lui vouais , point de barrière pour m'exprimer  
grâce à cela je suis moi même , à l'heure ou des femmes sans parole cherchent à se faire entendre.
Lui ,  qui croyait  que   l'anticipation est vitale et nécessaire de la philosophie.

 Certes X a toutes les valeurs sans en avoir aucune ...belle introduction à l'abstrait !comme à ce jour nous n'avons pas le cerveau vide   mais avec le numérique  ce cerveau  est libre !
 je dis ces mots; mais je ne les comprends pas toujours ...les formules me semblent étrangères.
 Toujours attachée à l'éblouissement des lumières du XVIII e que j'enseignais ...celles à venir  ouvrent 
aussi à une nouvelle période intéressante...
 j'aimerais aussi partager votre optimisme, devant le bien être matériel et moral de nos enfants ...mais je vois l'arrivée des violences insoutenables du XXIe. cela me me fait  trembler d'inquiétude !

Le petit torrent en bas du col

 Celui-ci n'est qu'à moi je me souviens de lui 
 il roulait de touts petits cailloux, maman m'avait dit de m'y laver
 mes petites sandales à la main , je grimpais  serviette de toilette autour du cou
 doucement il chantait un petit gazouillis glougloutant
 sur un rocher qui le bordait je posais mon savon ..
 séduite après quelques pas , les genoux pliés 
il fallait gouter la fraicheur de l'eau transparente 
 le besoin d'agencer la fluidité de ce nouveau compagnon m'absorbait 
 l'horloge tourne  , l'église annonce le soir , grand mère appelle
" à table " les enfants ,la salade est prète désobéissante  je restais , le flux m'occupait 
il était vraiment beau mon petit ruisseau
 il fallait se préparer ; monter jusqu'à la " casse déserte"
 demain le tour , passerait, Copi et Rudy Haltig
 y seraient
, deux kilomètres seraient parcourus, une robe à carreaux multicolores sur le dos , 
courir derrière la caravane , je levais les bras 
en souriant à Yvette Horner juchée sur un camion " Monsavon" 
 le Tour passé , il fallait suivre le petit ruisseau  descendre jusqu'en bas de l'Izoar