le bout du couloir

sur le haut de la porte,
une pelote de laine danse danse , joli croquis et je pense,
la belle enfant que j'ai eu ,celle que j'étais ,
ces heures prisonnières de mon coeur,
ces coups de pinceaux plein de soin
donnés pour l'image des murs de demain,
tout ce qu'il faut, pour que cela soit beau
mais la perfidie en a eu raison, c'était compter sans elle .

maintenant il faut partir , je survivrai c'est le mot de la fin.

LA SCALA VERDE

Tout en haut
des escaliers de chêne doré, s'approcher des étoiles...

...telle Cucendron je lavais les marches de ce navire sans être Cinderella...
tout cela, sans jamais infléchir le diable ...

Aujourd'hui mes pas sont lents, ils me projettent loin du mal.
oui hier, j'aimais notre château ..c'était autrefois , hier..

Après la lente oeuvre du temps avec des orages des ouragans des bourrasques,
le ressac des amertumes soudain s'est éloigné.. l'oxygène et le soleil sont revenus .
Chaque jour, chaque mois, chaque minute
un amiral venu de l'Océan a réarmé le bateau ,avec maitrise et grands savoirs ,
jusqu'à le rendre désirable et le vendre.

Beaucoup plus haut, plus loin, plus près des portes du Nouveau Monde.
Annia la fée de Poland et sir Andrzej me disaient qu'il faut marcher ,
oublier les infamies et aimer de nouveau, je leur en sait gré.
Merci à Conrad, Kundera , Copernic et tant d'autres
qui ont tracé les voies à comprendre, c'est le festin de Babette:
J'éprouve de la joie , je me retrouve, pour continuer à vivre
à être telle que je suis, plus près des étoiles
Verte la rue s'appelait ,peut-être annonçait-elle déjà le renouveau la force
le sentiment profondément enraciné de pouvoir et d'être,
de laisser éclore , construire autre chose.

Dimanche de pluie

une vieille dame se laisse glisser vers la fin
une femme encore jeune est à la dérive
d'autres marchent dans la rue sans but
l'étreinte de l'oubli les précipitent
je survivrais ,j'avais dit, non cela s'avère impossible
le vide est terrifiant, les heures deviennent stériles

du courage , de la fierté.de l'amour.

Pour avoir donné tout l'amour qui reste à vivre
et couru après une santé illusoire
la démarche reste vacillante , le corps résiste grossièrement à tout progrès
le corps s'essouffle , le coeur s'étouffe rien ne le retient
juste un sentiment d'incommensurabilité entre toutes les parties d'une vie
la vie créatrice, celle d'enseignante et celle d'amante.
a fleur d'âme on se sent jouée ,bien que plus forte qu'il n'y parait,
ce malgré l'égoïsme ou la noirceur qui planent au dessus .
pourtant les rendez vous au palais de Laurent de Médicis se proposaient
Florence résistera jusqu'avant sa mort , avant que le choc des continents ne l' engloutisse dans la Méditerranée
Où est donc ce joli regard conquérant ? il se chiffonne de désillusion ,se déchire de pleurs de tristesses

Tous les matins il y a un bonjour , comme le soir un au revoir..
.celà suffirait-il pour vivre ?

la peur de la confiance partagée,la soumission au jeu des pouvoirs détruisent tout espoir de simplicité pour enrichir l'amour que l'on se donne,que l'on partage
oui , mettre enfin fin à ces jeux pernicieux dégradants qui règnent encore..
.pour une fois ne plus différencier femmes et hommes : il n'y a rien à gagner...
les erreurs ,les mesquineries, les procédures des autres ne sont pas notre héritage !

Quand elle est vraie , la sincérité n'est pas si dure à assumer!
demain je sourirai , je croirai une fois de plus je prendrai ce qu'il y a a prendre
un jour, Corto fera escale alors plus rien ne sera banal il le sait !

Retrouver l'oxygène

Partout , partout où nous allions où il le voulait, Trouville , Villers
la Rover bleue sombre, les incidents parisiens de toles froissées
Trocadéro Dockan nuit de noces Directoire , inoubliable.
LES PLAGES de la Picardie ,de l'enfance, du débarquement, de la Normandie
les sillons de Touraine , du Berry
Après l'Hermione de Lafayette à Rochefort ,les flots de la Sérénissime Vénitienne, les projets de demain plein le coeur...
les demeures d'âmes célèbres la musique , le piano ,Recollection, Vivaldi, Beethoven,P kaas
Le soleil, la pluie ,le bonheur , la renaissance,le Tréport tant aimé
puis d'autres villes, parfois mille fois sillonnées, les restaurants pour dévorer à pleines dents l'amour retrouvé .
l'avènement de la 408 gris class, sur les avenues de l'océan.
le mal déménageant , arrivent les grincements inavoués, puis quelques tonalités de tons inavouables désagréables, quelques blessures ,des silences de pro la recherche de quoi ? de scénarios d'autrefois ?
la visite d'un home charentais trop petit pour nous abriter, la discrétion,
le retour du mal physique, la peur de demain, il ne faut pas donner place à l'hopital,
l'Espagne serait effacée, Paris aussi, la Bourgogne peut, être demain , nous partirons à Salers
et nous nous rassurerons , quoi qu'il se passe nous construisons chaque jour, chaque étape avec nos fermes convictions nous avons tant à découvrir!

comment fait-on pour se publier sur google ??

oui j'ai lu, son identité , son inscription à google puis à"copains d'avant"
ses copains arabes , son oeuvre littéraire illustrée par notre fille
qu'on le sache trente années de mensonges jamais évoquées..
aucune ligne sur une intégration soutenue et une double vie
qui m'étais inconnue, mon ame saignée à blanc

Un jour pas comme les autres

Bonjour,
aujourd'hui j'ai marché normalement
un pied vrillé devant l'autre sans canne
alors que l'on me plaçait au banc sans solution sans vie sans espoir.
oui je n'ai jamais perdu perdu la nappe d'Untderwasser ,
même si, pourtant je l'ai entraperçue dans d'autres mains
sur une photo du passé chez mon ami ???
alors j'ai fouillé dans tous mes coffres , mais elle était là
Tient ,il pleut......tient je vais aller à la gare toute seule, dimanche toute seule!!
oui , je vais vivre , vivre ! voyager dessiner autre chose que mes terreurs
et puis mon coeur est habité par Corto respirer ne plus " gamberger"
devenir égoîste redevenir jolie heureuse vivante !!

le temps hors de l'esprit "VICIS EX MENS"

San Vidal, XVI e , l' architecture glorifie l'oeuvre de Vivaldi chaque soirée venitienne
St Georges combat le dragon à Brouages, pilier Sulpicien
, image rituelle du courage " la force de Champlain "
Arrivée du doge Vitale dans le sénacle musical Venitien, lors de la Renaissance mise en scène par Carpaccio
( Carpathius , Carpazza en vénitien traditionnel...)
Le peintre élève de Bellini a durant le XVIème siècle. affimé l'indépendance vénitienne face aux Byzantins, ainsi il présente un chevalier accompagné de Jésus , héros protégés par la vierge et les Venetes ...
.

Par Sand . Giorgio. Directoire.. lames à vagues

La ville engloutit nos sentiments et ceux de l'Etre Suprème,
Le siècle des lumières balaie le ciel de la Sérénissime.
Les larmes Adriatiques se jouent de la tragédie humaine.

Voilà maintenant plus d'un siècle , le petit caporal capturait
l'attelage du Caroussel , dépouillant la gloire de la basilique St Marc

L'histoire au galop , ne sied guère à Georges Sand..
Musset s'employait alors, à salir la drande dame.
Addict à son égoïsme sexuel, il "troussait"n'importe quoi,
toute les moisissures de l'Occident, il piétinait l'impiétinable!
ridiculisant les forces desespérées des Tétrarques .
Oh Lorenzaccio , l'égoisme des hommes est un crime.

L'ETRE SUPREME

Tout droit plus haut que nous mêmes
sur un fronton offrande
l'oeil de la tragédie Classique est un regard de femme...