mardi 3 mai 2011

No compras pan...Nié rozu miem...

Aucun des textes confiés à son attention et à son regard ne l'intéresse...
Ne pas comprendre demeure le refuge du refus.
Du plus loin qu'il me souvienne, l'ombre de ma vie ancienne induit craintes et suspicions...

Pourtant, nous savons:
Cordouen est issu de Cordoue..
l'invincible Armada est passée par là
mais elle s'est s'est fracassée sur les cotes de la perfide Albion il faudra

attendre un siècle plus tard ,un regard sur Trafalgard qui ne fait figure que sur une place Londonienne
Nelson ne posera sa jambe de bois.. que sur ce souvenir de victoire
peu importe la nature des blessures.....
Patriote ..je me souviens...............pour comprendre lisez les plaques d'immatriculations canadiennes

David et Vigé Lebun portent leur peinture , au travers des regards véritable mémoire des visages, il faut des yeux avertis pour voir..

Confiants nous avons laissé nos cotes à l'érosion à l'ensablage..
Brouage porte la trace de Champlain, ce n'est qu'un petit Cartier
de notre fierté , la vie est belle ,elle relève et recèle de richesses
à plusieurs degrés

lundi 2 mai 2011

LES COMPLAINTES DE RUTEBOEUF NE SONT PLUS .



Parce qu'il m'arrive de fredonner, le vent me vient et m'évente

Joan chante encore à mes oreilles
et Dylan marche près de moi

tirant ma main vers de nouveaux chemins, ceux du lendemain.
Voilà, tu ne me crois pas ou tu ne me lis pas,
j'entends
les accents de Joe quand je passe sur la Garonne....
et plus penser : l'amour est morte.


La terreur est enfouie, je l'entend encore ce matin
je me méfie des braises
qui couvent,
il y a si peu qu'une étincelle perdue pourrait se réveiller....

la violente souffrance des mots n'est plus mon lot,
le temps de payer me semble la juste issue .

Quelques éruptions folles de toute sortes m'ont appris ce qu'est la vie...
Tsunami, tremblements de terre, centrale nucléaire , guerres, des images mortifères des idées révolutionnaires , libertaires , folies judiciaires, agitation électives l'indigestion est proche.


Je plonge dans les eaux du fond de la terre et pose les pieds sur terre...
n'y aurait-il qu'une source d'eau pour laver les restes de Tchernobil qui s'accrochent à moi ?
je ne sais pas,je ne sais pas ,je ne sais pas
vais-je continuer de parler du passé ? je ne sais pas

je ressens un vent de sable qui occulte la lourdeur de la chaleur j'aperçois des minarets de céramique bleues d'un palais jamais approché ,
tellement fatiguée de la route , bordée de serres de nylon blanc
les tomates poussent jusqu'à San José.. Alméria!!....
Un guerrier flamand m'a épousée depuis Bréda
j'appartiens toujours à l'Empire de Charles Quint!