Tout en haut
des escaliers de chêne doré, s'approcher des étoiles...
...telle Cucendron je lavais les marches de ce navire sans être Cinderella...
tout cela, sans jamais infléchir le diable ...
Aujourd'hui mes pas sont lents, ils me projettent loin du mal.
oui hier, j'aimais notre château ..c'était autrefois , hier..
Après la lente oeuvre du temps avec des orages des ouragans des bourrasques,
le ressac des amertumes soudain s'est éloigné.. l'oxygène et le soleil sont revenus .
Chaque jour, chaque mois, chaque minute
un amiral venu de l'Océan a réarmé le bateau ,avec maitrise et grands savoirs ,
jusqu'à le rendre désirable et le vendre.
Beaucoup plus haut, plus loin, plus près des portes du Nouveau Monde.
Annia la fée de Poland et sir Andrzej me disaient qu'il faut marcher ,
oublier les infamies et aimer de nouveau, je leur en sait gré.
Merci à Conrad, Kundera , Copernic et tant d'autres
qui ont tracé les voies à comprendre, c'est le festin de Babette:
J'éprouve de la joie , je me retrouve, pour continuer à vivre
à être telle que je suis, plus près des étoiles
Verte la rue s'appelait ,peut-être annonçait-elle déjà le renouveau la force
le sentiment profondément enraciné de pouvoir et d'être,
de laisser éclore , construire autre chose.
