Esprit es tu la ?

Puisque tu n'es plus la , près de moi je parle à celui que tu étais
celui la , était apte à entendre parler échanger 
ton absence empêche les réponses 
comment vis tu ?es tu malade ? 
de quoi as tu besoin ?
c'est ce silence angoissant sans réponse qui est la ..
 Ce matin , le temps a changé 
chargé d'orages et de pluie on respire mieux

Aujourd'hui je sais

 Tout ce que je ne voulais pas savoir 
 Tout ce dont parlait le silence 
 Même si je le redoutais c'était la !
 c'est l'histoire d'une méprise incroyable
 Qui aurais cru cet angelo ?
 La violence de son départ est relative  aux mensonges
Hésiter avant de se jeter dans le vide
Regarder les siens une dernière fois
 se détourner , ne plus regarder
ne plus soutenir leur regard 
 préférer l'ivraie à la vie... et oui !

Aujourd'hui j'ai 68 prntemps

 En gros , j'ai toujours gardé ma tête
Même si maman s'est enfuie avec Al Zeimer
si mes amies laissent dormir leurs derniers jours
même si cela ne  semble pas drôle /
 même si d'autres chansons donnent le ton 
Voilà je suis lasse de tout ça comme ça ...
 J'aime chanter m'évader loin de moi
Et puis , aucun effort d'écoute conforte 
" mes discours" soit disant incompréhensibles ..
 User de termes négativistes 
 bafouer médiocrement , le sens de mes propos 
pour échapper plus rapidement 
perdre du temps en méchantes palabres
 Libre à eux ce parcours fuyant inutile
 qui gâche le courant de la vie

Quelques pas sur l'histoire

Glisser à pas feutrés sur les parquets du temps
Ceux du Nord ,du Canada à Frontevrault
 de l'Angleterre , des Flandres , 
de l'Est ,de l'Allemagne   de la Pologne  , la Tchéckie   l'Italie de l'Espagne ,
des Pyrénées , respirer lentement s'arrêter écouter
le silence des lieux autrefois habités 
celui des demeures royales de Fontainebleau
de  la Loire ;  Blois , Chambord , Azay  jusqu'au Palais
de Jacques le  grand Coeur à Bourges.
Tous les joyaux de l'architecture occidentale 
Poser son souffle sous le pont des soupirs
voir le Palais des Doges sur la riva des esclaves
pour entendre le clapotis de la mer sous les gondoles

Elle part pour un long voyage

Cette dame qui porte le prénom de la  célèbre reine Christine  
Un  témoignage précieux lors de mon union avec JP
Elle se prépare vers le ciel des âmes bientôt 
pour savoir si il est bienveillant accueillant 
 Dame Christine nous sommes avec toi tu le sais
c'est un voyage que nous ferons aussi un jour. 
On se retrouvera la bas , quelqu'un nous l'a dit 
C'est déconconcertant de prendre de l'altitude
de franchir les strates du lendemain c'est certain
 La bas le mal et les méchants ne passent pas,
ce sont l'air et l'oxygène qui nous accompagnent
Bien sur comme nous , tu as lu ce qui se dit 
ce qui conforte nos pensées ...

A ses yeux , amis nous sommes

 Voilà tel un coup de vent la vie s'en va 
Mais comment tout cela s'écroule t'il si vite ?
Comme tous les films il y aura une fin ,
il faudra se lever s'éloigner de l'écran
comme tous les vivants nous devions partir
et nous souhaitons hors de son départ ? 
pour dormir près des siens loin d'ici

HISTOIRE DE COEUR...

Exploration de l'histoire d'un homme ,apprenti , bon enfant 
serviteur de cour beau garçon coursier de seigneurs
découvreur de demeures médiévales 
homme d'armes, lecteur , épicier du moyen age
 Amant aimé père de beaux enfants riche commerçant
de draps et velours d'orient
navigateur de galées, épopée navale méditerranéenne 

S' il eut aimé  Macé  Lollepop émut de son élégance 
 Il fut "Argentier " du roi de France et amant de sa favorite...
 ( comment celle ci  eut-elle l'obligation de céder aux asseaux sexxuels destructeurs de ce royal Mongolien ?)
Pas d'amour dans l'obéissance désastreuse ,au prix de  bijoux , soieries etc.. 

Un soir , pour Malévitch..

De la place du grand Marché à la place des puces , 
un soir d'incompréhension hivernale nous longions la rue ,
face au bar à vins  récent quelques vitrines s'ouvraient , 
 j'osais un regret , Malevitch m'interpelait 
notre cheminement continué,  je m'éloignais me détournais

une main sur mon épaule : tu voulais Kasimir il est pour toi. 
maman tu as raison il ne sait pas dessiner mais il a de belles couleurs
 les cavaliers rouges galopent  ça me plait

Ces quelques mois sans lui...

Comme tous les autres , il ne parle pas 
muet ,convaincu de ne jamais partager ni parler 
à une femme parce qu'il en a trop connues
 amusé de  raconter ses conquêtes perpétuelles
mais il ne sait pas que j' entend cela je vis avec lui ....
 se méprend lourdement, son charme s'efface
 à l'évocation de ces conquêtes, le mal s'installe
Comme je ne peux fuir je m'évade dans l'espace 
Voilà parti  pour respirer un autre air. 
Quand nous regardions la télévision , il suivait son portable
 en secret , la crainte d'un espionnage inconvenant...
 Là je ne peux évoquer les nuances de mon métier
 si inconnues de lui, repoussées avec tant de mépris...
 Ce que je sais, il ne veut pas le savoir évidemment
 pourtant ,il a su éveiller mon intérêt
 tout un univers que je ne connaissais qu'imparfaitement..
 et puis et puis il n'y a aucun intérêt 

Quand ma fille ne se connecte pas , il se moque 
 de quoi se permet -il ? lui si souvent au "chevet" de son fils
constamment en surveillance  négligeant ma compagnie..
je ne peux aller au cinéma , ni conduire 
alors que le mieux commence à s'installer ...
je ne peux choisir quoi que se soit, prendre le temps de le faire ...
 pourtant pas de produits de beauté , ni de magasinage futile ..
reste mon confesseur ordinateur sans saveur 
 je sais qu'il ne me lit pas , plus .
Quelques abonnements ouvrent le champ à connaitre
 impossible d'en partager leur fondement , coupées de commentaires secs sanction  
la curiosité est refoulée médiocrement ..
 voilà le trop plein de mon coeur, ce dimanche en solitaire .

Juste un J T

Ces mots qu'on ne peut oublier 
Pas pour hier , ni pour demain
je les entends toujours.
Voilà , j'étais présente dans cette vie  là
Mais la force est en moi
je ne me retournerai pas. 
je voudrai courir mais je ne le peux pas
juste un J T à jeter..
seules elles sont sur le quai , 
leur égo est parti à jamais
souvent je pense à elles
En moi  la solitude a pris racine
Ce n'était pas pour moi.

Mais parleras tu enfin ?

Rien ne nous séparait , je n'ai pas compris
Te décideras tu à me joindre ?
Jamais je ne t'ai dénigré ni trompé
tu as décidé par une fuite irrémédiable
de déchirer ma vie définitivement. 
Le silence est une prison terrible
ces quelques mots que je profère
sont le prix de ton oubli 
ça je l'ai compris