jeudi 21 avril 2011

ellet furent des amies que le vent les porte

Soudain il fallu prendre le bus, s'éloigner, prendre connaissance...du fond de ma mémoire
quelque noms reviennent:
-
Michèle GALKA un grand échala tout maigre venue de Pologne, qui n'osait afronter les pétasses de la classe, je l'aimais bien pourtant sans savoir que plus tard je serais promise à vivre dans son tragique pays... j'entend encore sa voix hésitante, je revois ses bas cachou ses petites bottes de cahoutchouc de plastique blanc...les seules chaussures que ses parents pouvaient lui acheter... la france de l'époque ne souhaitait pas en savoir plus...
- puis une autre déshéritée Martine Gelez très reléguée de toutes et de tous
puis quelque noms faisaient irruption d'un futur que nous ignorions encore:
- Annick MERTZ une fille de l'Est bien calée dans ses chaussures avec le désir d'en " découdre"avec le futur , une lointaine cousine de Patricia KAAS,le vent l'a emporté elle aussi..
-
Marie-Hélène MAINGUY une jolie bretonne qui en plus d'amitié s'est éprise de mon gentil frêre..et s'est inscrit à jamais dans ma fammille.

Nous avions eu deux profs d'anglais au profil exceptionnel: l'une MISS YOUNG typiquely british
puis Melle GARNIER très tournée vers le futur, les échanges,la lecture les discussions ( celle-ci annoncait déja une attiude que je calquerais plus tard!)

mercredi 20 avril 2011

Que sont mes amies devenues ?

Sans situer dans le temps, sans ordre alphabétique , des silhouettes, des voix, des heures, des hommes , des femmes , jeunes et vieux rencontrés au gré de ma vie , appréciés jamais tout à fait ou oubliés , et tant aimés .
Les confins de ma mémoire emportée telle quelle, en moi , pour moi avec eux ...

Les grandes amies d'enfance à l'école primaire :
Françoise.Oeuillard ,nous avons bercé nos poupées quelque jeudis, j'avais huit ans on échangeait Line et Lisette...c'était une gentille fillette au visage rond comme une lune.
Bernadette.Dupéron nous chantions : vent frais frais, vent du matin au sommet des grands pins, aux Andelys "nous les referons ensemble... "au pied de Chateau Gaillard sous l'étendard du roi Guillaume . avec ses soeurs , sa maman gardait les ruines de l'hotel de Bourbon .
Geneviève.Bonneau , " à Vaillant Coeur rien d'impossible"avec les clefs du palais que gardait son papa , agenouillées dans l'oratoire de Macée de Léodepart ou de Lodderpop épouse de jacques Coeur , les premiers flots sur les galées de l'imaginaire ...

Une décennie plus tard, les rencontres fugaces:...
-une fille gatée et pas gatée..qui du haut de ses quatorze ans mis au monde un bébé venu d'on ne sait d'où ...
-une carmen cita la vilaine ,
- une maryvonne feuillatre qui sautait sur les lits avec un père gouverneur de l'hopital... sans plus d'intérêt que les futures dames patronnesses avec force patronage ,vacances bourgeoises en Bretagne..et mariage d'officier pour perspective familiale.
Vilains souvenirs de petites garces qui ne me fréquentait que pour s'afficher avec la première de la classe!

puis de vraies relations:
avec
Bernadette Rodriguez avec qui je partageai gouts et idées, venue habiter la cité "Avaricum puis elle est partie avec ses parents rapatriés je ne sais ou?
une autre bonne copine:
Marie France Picot dont la maman russe nattait ses cheveux autour de la tête, et portait aussi un grand manteau gris dont elle s'enveloppait à la manière des femmes soviétiques de l'époque je les aimait bien , la vie les a éloignées de moi"

mardi 5 avril 2011

LA SUCCUBA INCOGNITA

Un grand sourire, de grands pas, Corto est passé dans mon bureau,
La saveur délicieuse d'une présence,
riche en eau pour activer le moulin de la vie ,le mien!
Incuber en complémentaires, accepter, succomber volontairement,
découvrir les sinuosités innombrables que chaque instant nous reserve.
Variations en la mineur puis en la majeur incessamment irrégulières,
telle l'incompressibilité du flux des jours...
les mots se bousculent, font barrage au poids trainant des tourments
qui courent plus vite que mes jambes absentes..
Souvent la nuit efface la raison, la crainte ,
quand vient la nuit qui nuit à la séduction " succubinale".
Demain, je veux marcher près de lui .