Tie mie

OH ma Luna , je me perd parfois loin de toi ,
je n'ose pas par crainte d'endosser des accusations que je serai prète à accepter.


Aujourd'hui tout est au  ralenti; je ne comprend rien de ce qui se dit
 Habitué à des escarmouches constantes , dégradantes parfois ,
il ne sait pas , incohérent  il détruit tout ce que je pense .
 comment esquiver ce climat déléterre, rasant. fatiguant ?
 Tout ce qui se dit m'est étranger, désagréable  ,

J'ai le poison dans le sang...

L'amertume des abandonnées des oubliées
Ca ne finira pas sans la fièvre gangrenée
Aujourd'hui j'ai pédalé, photographié remisé à demain
le chant de la bohémienne  saharienne  je n'aime pas le lave vaisselle
je dois préparer le cadre noir à mettre sous la lune
trouver l'harmonie de couleurs et les mots

A quoi bon parler au vent

Tu as écrit déjà plusieurs livres de ta vie d'hier et aujourd'hui..
pages que mes amies ont lu , que  tu continues à  détourner allègrement ...
je te sais gré de ne pas le faire pour notre enfant
Par tout cela , abandonnée  vivante et intelligente elle te ressemble tant
j'essaie de lui glisser une part pour compenser le vide de ton absence
Le reste sera pour elle
 mais la vie s'essouffle pour moi mais je vais traverser l'atlantique
Le quai du Nouveau Monde que j'habite semble inutilisé
Urtigruten c'est pour l'an prochain  en souhaitant ne pas y être seule
Compostelle a été déprogrammée  Je sais prier depuis Albi
Sainte Cécile est avec moi au fond je crois très fort

Tu vis sur ma planète

Dans ma tête , cela revient toujours...
Un tour pour Copernic , un autre pour Galilée
ma tête est une étoile de la galaxie
elle s'allume , s'éteint ,  file quand l'heure vient...
du Zenith ,  elle glisse sur la croute terrestre jusqu'au Nadir.
Telle Galatée  je danse la toupie électrique
Pygmalion , j' illuminerais ta vie,
Statue j'étais devenue sans vie,
parfois par ton souffle  je revis.

Attitude Attitudes Lattitude

Parce que sa lecture épie constamment chaque mot  qui serait une erreur
parce que je crains son silence , son égoïsme  , son détachement , son mépris
Le mépris " civilisé " lent , élégant  progressif celui  qui détruit
Ce mépris qu'aujourd'hui je renvoie  insolemment sans vergogne  à son auteur 
comme si il n'existe pas , n'existe plus
Ce que je vois dans ce blog interdit c'est un compagnon de route disparu  
 le blog de la princesse  qui parle toute seule  aux mal entendants
Et alors , il y aura un jour , l'écho qui répondra  me voilà