La Brujah

Tite poupée au bout d'une tige de bois
tu te caches dans un cornet ,tu es née à Mojacar sur un piton ensoleillé
Mimie t'a beaucoup aimée avec elle plein de surprises surgissaient.
Puis un jour elle t'a posé sur le muret
et elle t'a oublié
Mais pas vraiment parfois on parle de toi dans  un souvenir amusé .
 Ces petites choses de notre vie que sont elles devenues?

Ce jour là il faisait très chaud , au café nous avons bu une granizza
tu aimais ça !
 Puis il a fallu remonter dans nos voitures brûlantes
on est retournés chez la dame qui louait  
avec ta brujah tu t'es endormie jolie petite fille 
ta poupée dans les bras .
 Dans le dictionnaire maman n'a pas su te retrouver
 gentille coquine petite poupée ! 
 Aujourd'hui je cherche ces moments là que de bonheur !

La dernière moisson

Dans la poche de mon tablier , il n'y a plus rien
L'errance demeure dans ma tête
mauvaise herbes et ivraies jonchent le sol
comment vivre l'oubli ?
Je vois tes pieds , tes fesses , tout ce qui était connu de moi seule.
j'ai appris que d'autres mangeaient dans mon assiette...
Comme toutes les reines il m'a fallu abandonner le trône
 J'y ais presque laissé ma vie, je ne me souviens plus ...
Comment faisaient-elles ? un licou invisible serre ma gorge. Souvent je revois le carrelage froid sur lequel j'ai dormi une semaine..

Celle qui aimais

Quoi que tu fasses , partout ou tu regardes
Dans la moindre pensée ou tu t'attardes
 L'amour est ce cadeau que la vie t'avais offert
Mon monde est tellement plein d'images
je t'aimais , je t'aime je t'aimerais
oui on s"envolera sur le même quai
 pas dans cette vie ,mais dans celle d'après

Bonjour Hier

Vieil hier , c'est moi , je t'écris
je suis un vieux papier au fond d'une boite reléguée
de toi plus rien , un vieux passeport , qq images rien

 voilà c'est la décennie des adieux à la vie
 nous allons encore voyager, voir les aurores boréales
aller en cure bien sur , une nouvelle : je marche mieux
que cela dure !  plus jeune , ......
j'aurai couru vers toi , mais je ne le ferai jamais plus .
 Desespèrément athée je ne prie pas
 Nos enfants liront peut être ça un jour ..

Quand l'amer monte.

Un long dimanche amer
 je ne peux empêcher mes yeux de voir
 j'aimerai rendre service sans remarques acides...
 être simplement amicale affectueuse agréable
que cherchent ces gens fouteurs de gueule ?
ces habitués de l'harangue saignante tueuse ?

Oui La vérité est souvent gênante

Je viens d'une autre sphère
ou il est impossible de partager des inepties  
l'incompréhension entêtée m'entoure 
m'expose à des griefs injustifiés  
me taire serait salutaire je décide de le faire

Aux héros de mon histoire ....

 Arrière arrière petite fille  du sergent " Bourgogne "
 Fille du lieutenant " André " que reste il de toutes ces épopées résistantes?
 Aujourd'hui il ne faut pas laisser place à l'ennemi 
 ne jamais s'agenouiller devant une fausse amazone
 pour qui le mensonge est roi  et sa loi unique...
 l'Histoire ,que j'enseignais n'aurait eu aucun attrait?
Tous les travers subsistent encore ,l'ignorance demeure;
comprendre et lire restent une épreuve infranchissable.
 une cruelle virevolte se réimplante annulant les drames du passé. 
 Existe-t-il un frein pour enrayer les tromperies ?
 nous vivons un jour noir  avant la bataille finale 
 Le silence serait trivial et funeste , je donnerais ma voix
 à ceux qui croient à demain ... marchons vers l'avenir ....
 
 

Tout continue

 Histoire d'amour d'adultes encore vivante
 soleil au coeur de la toile encore perlée de rosée
 vies rayées raturées égarées par l'autre chose ..
 jamais d'oubli mortel , éternel  
je n'irai jamais sur ta tombe 
 tu n'iras pas non plus sur la mienne
 il suffit de fermer les yeux pour se suivre
 les fils du globe terrestre relient nos chemins
 j'ai aperçu là ou vit encore l'âme de ta famille ...
 savoir profondément , l'autre vivant ailleurs

On ne peut tuer un véritable amour

La terre tourne dans un seul sens
sur elle même uniquement
qu'on le veuille ou non , nous nous suivons
rotative relations  parlant....
nos existences se tiennent à distance 
l'espace a éloigné notre aimantation
notre attraction terrestre reste. 
l'indifférence est à ceux qui oublient.
ça tu le sais, on file l'étoupe fine torsade
du long chemin en suspension indéfinie..
 que nous suivons inlassablement toujours. 

Clip de Fin

Important d'en finir soi-même
Effacer l'amour d'hier
sa famille ,ses amis , ses gouts ,
Considérer respectueusement ce qui,
 aujourd'hui , nous entoure réellement
 oxygéner bruler la plaie à l'alcool
 jeter ce qui avait pu lui appartenir
 nous mêmes entre autre
Vivre aujourd'hui pleinement !

Nos souvenirs à pleine benne...

Nos pas en commun , à jamais effacés , 
Nos voix oubliées, nos joies enterrées jetées
Oh je voudrais tant te parler
(dans quelle guerre es - tu ?)
Hier encore , je disais :je n'écrirai plus , jamais.
 le chagrin creuse encore ma gorge.
et j'entends rouler ce train qui s'éloigne dans le soir
si loin de moi pour suivre une autre vie.
 j'ai suivi la voie noyée de terreur
Il est mort le soleil quand tu es parti 
la mort de notre vie enfuie
Sans ton soleil mes jours ont pris du gris

  Saute dans l'immensité du vide.

Au revoir , de l'autre coté du noir !

Je suis si loin de lui

Je ne suis plus de la bas , nos bateaux sont  partis
le Quai du Nouveau Monde est pour  moi 
Il est dit " fabriques-toi autour de l'absence "...
La vie recommence , elle est tout ce qui se meut ,se transforme 
" on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve "
Les eaux circulent , glissent limpides rien n'est jamais figé .
Le changement c'est tout le temps !
C'est l'impermanence des choses ,l'instabilité de demain .
Il faut vivre avec son temps

Aucun commentaire

Soudain curiosité ressuscitée , quelques mots indécodables
vocables espérés

Des graines pour les moineaux ,les pigeons

Nous ne vivons pas par procuration
Le temps avance inexorablement...
Comme chacun , nous avons mal aux reins.
Aujourd'hui , Magnolia Grandiflora s'expose dans le jardin
déjà dix années de vie, quatre ans lui sont donnés à venir
pour fleurir et grandir, aller jusqu'au  Nadir.
Je pense à ma maman qui aimait cueillir des fleurs sauvages ,
sentir le parfum des violettes , qu'elle cherchait dans le fourré.
Son esprit s'enfuit dans un dédale en fouillis

L'armoire de la vie

Il ne sort plus de sa mémoire ,
ni le jour ni la nuit ..il sortira de cette histoire...
Elle veut fermer les tiroirs pour ne plus jamais y croire 
Sa belle enfant voyage ailleurs dans sa vie
au milieu de livres des écrits c'est ainsi..

Comme Jane  je lui parle toujours
ne vous déplaise  devenue charentaise 
 nous chantions  nous nous aimions
 la vie n'est pas qu'une chanson

Bonsoir

 Encore une heure , j'entends encore ton coeur
 il t'emporte ailleurs, de l'autre coté de mes peurs;
Cela ne me fait plus rien j'ai eu le meilleur.
Dans mes oreilles, j'écoute et je veille...

Tracer sa route

L'image donnée aux autres , celle que l'on se fait de soi
Super prof oubliée abandonnée  auto dirigée consciente,
L'histoire , la lecture , la peinture , le dessin,
les desseins persistent, donc je suis , tout parle , je parle , je pense.
Vieillir, cimente ma personne, fidèle à moi- même,
les images passent , l'esprit reste , je suis..

Dis quand reviendras-tu ?

 Au moins le sais-tu ? de tout le temps qui passe
 ne se rattrape guère , de tout le temps perdu 
ne se rattrape plus  
Tu pourrais t'arrêter , entrer ici , pour me saluer
On suivrait la longue allée , tu verrais la grande maison, 
le petit chat blanc au soleil sur la terrasse.
 j'entends ta voix , tu serres la main de celui qui a pris soin de moi;
tu passais par là, voilà comme ça ...
j'ai toujours pensé à toi , un océan de propos égarés, 
les années ont passé , je ne peux pas encore marcher 
Comment puis-je imaginer cela ? c'est comme ça , c'est au fond de moi 
Près de moi l'amour tient mon bras
 Je Peux vivre pour lui , il est si droit tout va .

Jours incertains

Il y a des périodes ou le diable joue lui même avec le soleil , à travers les rideaux paravents  opaques   qu'il nous faudra  relever .

Dans la  vérité , la notion de transparence 
se révèle à travers le verre porteur de  clartés 
 pour toute lecture personnelle

Aujourd'hui en contant mes découvertes ; 
le rideau est réapparu...masquant je ne sais quoi...
mon discours était-il clair ? sans intérêt ?

De l'autre coté du monde rien ne va plus , les dés sont faussement joués .
La blanche maison sera t-elle" démolie ?"
dans cet horizon froissé , beaucoup devraient ils cesser d'exister ?
le canard trépigne d'exigences égoïstes illisibles intraduisibles....

Place à l'inquiétude et l'incertitude :
la fureur démobilisatrice se joue de nos
convictions.
Le monde tournerait-il à l'envers ?
 Alzheimer mélange nos neurones sans retour..
 Sans réponses, on se détourne , les oreilles fermées 
loin des toute réaction intelligente...cohérente.
  

Jour de brouillard , dimanche d'hiver.

Après avoir suivi le cours de l'Elbe , d'hiver en été
rencontré la Moldau , observé les oiseaux ,les animaux,
 le port de Hambourg dont l'activité humaine redonne la vie ..

Ce matin exténuée j'ai redonné encore du repos,  discussion 
sur les réelles origines de lécriture occidentale... lent constat 
sans saveur , j'ose la touche 5 et... miracle 

Deux heures de passion dévorante
Les vraies images de deux grands talents de la peinture
 Frida et Diego , Incas Mexicains  la casa Azul 
les contacts avec les grands d'Europe et des States ,
 Paris et les Parnassiens , les grandes expos à Mexico.
 L'éléphant et la colombe , deux personnalités différentes 
et complémentaires ; les blessures les douleurs de Frida ,
les écarts inconstants  de Diego sa fureur de vivre; 
 les convictions combattives et la force de Frida ; 
 première femme a dessiner son corps souffreteux 
et son visage couronné de fleurs exotiques.
 La reconnaissance mondiale du monde des artistes. 

Long dimanche de repos à deux , silence à suivre....
 

Page 36 , la lubricité du passé

Par Saint Arnoul...l'image du temps des choix lubriques masculins...
Le cocufiage des humains permis de jour comme de nuit
se retrouve  ridiculisé par le renouvellement des époques
tristes constats des contraintes infligées aux nombreuses épousées...
successions d'enfantements suite à  de trop peu fiables unions .

XXIe siècle saint Arnoult la barrière de péage entrée du bassin parisien
rappelle sans embages , le sens coquin du voyage 
depuis l'ancien Régime on varsait dans la capitale ...
Depuis, les cotes Atlantiques affluent encore mille sens ... 
Henri le quatrième venait en  Saintonge  vivre ses amours 
au début XVIe ...
Arnoult est un village saintongeais , qui doit  son nom 
à moults significations perdues dans la nuit des temps...

" le trompé n'est pas toujours celui qu'on pense" 
Le monde appartient au sage qui légitime l'enfant p42
telle est l'union de Giovanna et Giovanni Arnolfini 
 Elisabeth Dhanens , Constanza Trenta, Giovanna Cénami 
 trois noms de dames Arnolfini , de leur vivant 
 héroïnes de la tradition italienne la Ricordanza.

Période qui a perdu ses volets pour qui voulait masquer
l'instant de l'hommage funèbre sous jascent.

La dernière page de 2016 est l'introduction de celle ci...

Salle d'attente ...

A la fin de ce mois , rendez vous chez le neuro
je ne sais comment  reprendre mes pensées , 
quelques tours de pédalier , tout sera en ordre ..
oui , ça me fais peur car dans mon coeur c'est sans erreur...
je penche la tête, stoppe  les heures, il n'es pas la,
 c'est comme ça  à tout jamais , le sable est brulant
 j'entends la mer comme la-bas ..

Lettre à ma vie

Saturations d'images aimées ,en boucles incessantes ,
Voltes face écorchées , classées  écartées rejetées..
apostrophes constantes en apnée déstructurante.. 
sans savoir comment affronter ces névroses je les laisse passer dans le silence ..
les couleurs et les pinceaux attendent leur tour
je sais qu'ils sont là , prêts à ma reconstruction. 
Le moteur pour oser est en stand bail , coupable de m'être fait voler  ma vie 
une autre se reconstruit petit à petit , sûre mesurée.
Dans les infos , je vois une femme vilipendée faire face 
elle est ce qu'il faut être et faire hors de tout parti pris
entendre violences , propos insolents sont son quotidien 
Là je retrouve la force franche de Jeanne
 et de  d'autres héroïnes trop intelligentes pour être admises.